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Mes contes favoris

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L'enfant , les barrières et les clous

Belle histoire pour expliquer la colère aux petits et aux grands…

II était une fois un enfant, dont tout le monde disait : «Il a un sale caractère».

Quand il était en colère, ce qui arrive bien sûr à tout le monde, il n’arrivait pas à se contrôler. Sa colère se traduisait en violences de toutes sortes qui faisaient peur à tout le monde : bagarre à coup de poing ou à coups de pieds, jets de cailloux ou bien d’objet dangereux, injures et jurons criés très forts.

Un jour, son père lui donna un sachet de clous et un marteau et lui dit : «Chaque fois que, sous l’emprise de ta colère, tu exploseras contre quelqu’un, tu prendras ce marteau et tu iras planter un clou sur la barrière en bois».

Le premier jour, l’enfant en planta 37. Les semaines suivantes, il apprit, petit à petit, à mieux gérer ses colères, à mieux se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour Il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

Finalement, arriva un jour où l’enfant ne planta aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et lui dit : «Je n’ai planté aucun clou aujourd’hui». Son père lui répondit alors : «Bravo mon enfant ! Eh bien !, puisque tu as réussi une fois, maintenant je te donne des tenailles. Chaque fois que tu auras réussi à canaliser ta colère et que tu n’auras pas commis d’acte de violence pendant un jour, tu iras enlever un clou».

Les jours passèrent et il arriva le moment où le garçon put dire à son père qu’il avait enlevé tous les clous. Le père se rendit avec son enfant devant la barrière et lui dit : «Je suis fier de toi mon enfant. Tu as appris une habileté merveilleuse, celle qui te permet de te faire des amis parce que tu sais vivre tes colères sans violence. Tu ne fais plus peur à personne et je vois bien que les autres ont du plaisir à te fréquenter aujourd’hui».

Et puis, en examinant la barrière, il lui fait remarquer tous les petits trous qu’il y a dedans : «Elle ne sera jamais plus comme avant. Maintenant tu es capable à ton tour d’intervenir pour apaiser une bagarre ou une dispute entre tes copains et tes copines. Mais tu sauras, en te souvenant de ces petits trous, qu’il restera toujours de petites cicatrices. Les blessures verbales comme les blessures physiques peuvent être réparées, mais elles laissent toujours des cicatrices. La vie est ainsi faite».

L’idée est vraiment de remettre du sens à votre vie en fonction de vos valeurs et vos besoins.

grenouille

L'histoire de la grenouille qui était sourde

Une bande de grenouilles décida d’organiser une course. L’enjeu était d’être la première à arriver tout en haut d’une très grande tour.

Dès que la nouvelle de la course se répandit dans le village, des tas de grenouilles curieuses se rassemblèrent pour voir et soutenir les concurrentes.

Pleines de courage et de motivation, les candidates se placèrent sur la ligne de départ et commencèrent à grimper.

Mais très vite, les villageoises se mirent à faire des commentaires désobligeants : “Elles n’y arriveront jamais !”, “Elles sont bien trop lentes !”

Au bout de quelques minutes, certaines grimpeuses se sentirent démotivées et quittèrent la course.
D’autres succombèrent à la fatigue et préférèrent s’asseoir pour regarder celles qui continuaient.

Les commentaires des villageoises reprirent de plus belle : “Pour qui se prennent-elles, si c’était possible, nous l’aurions déjà fait !” dirent certaines. “On n’a jamais vu pareille sottise, les grenouilles ne sont pas faites pour grimper !” dirent d’autres.

Les petites concurrentes malgré leur courage, commencèrent à mesurer les difficultés de leur projet. Elles quittèrent la course l’une après l’autre.

Toutes. Sauf une.

Elle grimpait lentement, sans relâche, tandis qu’autour d’elle les commentaires se faisaient de plus en plus insistants : «Descends, tu n’y arriveras jamais !». «Ce que tu es ridicule !».

Pourtant, inlassablement, la petite grenouille continua à avancer.

Après un énorme effort, elle finit par gagner le sommet. Toutes se précipitèrent autour d’elle pour savoir comment elle avait fait pour réaliser ce que personne au monde n’avait encore jamais fait. L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander sa recette.

C’est alors qu’elle découvrit que la petite championne était sourde…

 

Ce conte (qui m’a été raconté et envoyé par mail par ma grand mère) fait partie des histoires que les élèves aiment écouter. Avec cette parabole on comprend qu’une parole peu encourageante voire destructrice envers quelqu’un est susceptible d’avoir un effet négatif. L’enseignement à en tirer est
clair : Quand on prend une décision et que l’on souhaite agir, il est préférable de rester sourd aux paroles négatives des uns et des autres. Car le doute peut nous empêcher d’avancer. Les mots entendus ou lus ont un pouvoir incommensurable.

ane

L' âne, le fermier et son fils

Un beau matin de printemps, un fermier et son enfant emmenèrent leur âne au marché pour le vendre.

Le père et son fils marchaient et l’âne les suivait.
A peine avaient-ils fait quelques pas qu’ils rencontrèrent un groupe de jeunes filles marchant dans la direction opposée.
«Regardez-les !», s’exclama une d’elles en montrant le fermier du doigt. «Qu’ils sont idiots! Ils marchent à pied alors qu’ils pourraient monter sur leur âne!»

Entendant cela, le vieil homme dit tranquillement à son fils de monter sur le dos de l’âne puis ils continuèrent leur chemin en direction du marché.
Ils passèrent devant un groupe d’hommes assis sur le côté de la route et le fermier entendit un des hommes dire : «Les jeunes n’ont plus aucun respect pour leurs vieux parents de nos jours.
Faites descendre ce garçon paresseux pour reposer les jambes de son père !» Le fils descendit alors d’un bond et son père prit sa place.

Bientôt ils croisèrent des femmes avec leurs enfants. «Regardez cet homme cruel !» s’écrièrent-elles ! «Il marche si rapidement que le pauvre garçon peut à peine le suivre».
Le fermier s’arrêta et invita le jeune garçon à grimper derrière lui.

Ils continuèrent leur chemin et étaient presque arrivés au marché quand un commerçant les arrêta :
«Est-ce votre âne?» demanda-t-il.
«Oui» répondit le fermier.
«Et bien je suis choqué de la façon dont vous le traitez» dit le commerçant. «Deux personnes sur le dos d’un âne, c’est trop! Il va sûrement mourir de cette façon. Vous devriez plutôt le porter !»

Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, les gens trouveront toujours quelque chose à dire et à redire…

samourai

Histoire du samouraï et des insultes comme cadeaux

Autrefois, vivait un grand samouraï, qui se consacrait désormais à enseigner la
tradition aux jeunes. Il était réputé pour sa sagesse, on murmurait qu’il était
encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était
célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.

Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.

Tous les étudiants du sage étaient opposés à cette idée, mais le Maître accepta le défi.
Ils se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues – y compris à ses ancêtres.

Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.

Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
« Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ? »

 Le maître répondit : «Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ?»

 «A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.»

«Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne
sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui le porte dans son
cœur.»

Gabriel Uderso

Coach professionnel depuis 2015, je vous propose une approche de coaching humaniste orientée sur le sens et les valeurs.

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